Route du jeudi 4 août

Pique-nique au lac Kir

Le petit circuit vous fera découvrir de jolis villages de la côte des vins, notamment Gevrey-Chambertin, Fixey, Marsannay-la-Côte, Chenôve avec ses pressoirs.

Le grand circuit vous emmènera jusqu’à Gevrey-Chambertin avant d’attaquer la Combe Lavaux, réserve naturelle et site classé, pour rejoindre le canal de Bourgogne et l’Ouche qui alimente le lac Kir, centre nautique et lieu du pique-nique.

La journée se terminera par la traversée du centre-ville de Dijon qui est un secteur sauvegardé méritant à lui-seul une visite approfondie.

Circuits_Route_0408

Le lac Kir

Le pique-nique prévu sur les bords du lac Kir sera l’occasion de découvrir ce bel héritage du Chanoine Kir. C’est à sa ténacité qu’on doit l’existence de ce lac artificiel, dont le projet a longtemps été contesté et entravé. Inauguré en 1964, alimenté par l’Ouche, ses abords ont été aménagés progressivement jusqu’à nos jours. Entourées de 30 ha d’espaces verts, ses rives sont particulièrement réservées aux activités sportives et de détente et sont un lieu de balade de nombreux Dijonnais.

Dijon, cité de la gastronomie

Dijon a eu le privilège d’être choisie pour devenir l’une des quatre cités de la gastronomie prévues en France. Elle sera créée sur le site de l’ancien hôpital général et ouvrira ses portes en 2018. La cité aura pour vocation de promouvoir le «repas gastronomique des Français», entré au patrimoine mondial de l’Unesco en 2010, en mettant l’accent sur les vins. Judicieusement située aux portes du centre-ville, à deux pas de la gare TGV, elle a pour objectif d’accueillir un large public.

Le Chanoine Kir

Personnage emblématique de Dijon, Félix Kir a fait toutes ses études théologiques à Dijon. Il a été ordonné prêtre en 1901 et est vicaire dans un premier temps à Auxonne, puis à Dijon. Mobilisé en 1914 et libéré en 1918, il est nommé à Bèze puis à Nolay. En 1928, il est à la direction des œuvres diocésaines. Le Chanoine Kir est aussi un résistant qui défend ses concitoyens. Il est arrêté et condamné à mort. Gracié, il continue son action clandestine et est arrêté une seconde fois. Il est gravement blessé par la milice et réussit à se soustraire aux recherches de la Gestapo. En 1940, les circonstances en font un homme politique. Il est élu maire de Dijon. Pendant 28 ans, il remodèle les vieux quartiers de Dijon et donne une impulsion considérable aux constructions de logements, d’écoles, d’hôpital. Il décéda en avril 1968 à l’âge de 92 ans.

La gastronomie dijonnaise

Toute l’histoire de Dijon et de la Bourgogne est intimement liée à la gastronomie. Cet héritage est largement cultivé :

  • la foire internationale et gastronomique de Dijon est la sixième foire de France (200 000 visiteurs chaque année).
  • la confrérie des Chevaliers du tastevin, en son château du Clos de Vougeot, régale, lors de chacun de ses «chapitres», 600 convives venus du monde entier.
  • des dizaines de restaurants dont un «deux étoiles» et trois «une étoile» au guide Michelin sont recensés dans l’agglomération.

Les entreprises et les artisans de la région continuent de produire les spécialités qui font la renommée touristique de Dijon : moutarde, jambon persillé, œufs en meurette, gougères, crème de cassis, pain d’épices, confiseries. Surtout ne pas repartir sans avoir dégusté un «Kir», apéritif créé par le célèbre chanoine et qui est depuis servi en vin d’honneur par la municipalité à ses hôtes : 1/5 de crème de cassis (de Dijon évidemment !) et 4/5 de vin blanc aligoté.